Dans le 2ème cas, seule la tonalité de composition du sujet et de l’ombre diffère.
Etape 2 : Du bout du pinceau, mouiller pour obtenir une petite flaque.
Puis dans la zone humide que vous venez de réaliser, apporter une touche de couleur assez dense, identique au sujet ou légèrement plus foncée. Incliner légèrement votre sujet pour que les pigments se concentrent dans la partie face à la lumière. Laissez sécher.
Etape 3 : Pour l’ombre, comme nous l’avons vu précédemment sur la démo « cerise », elle contribue à poser la goutte. Il faut donc peindre l’ombre projetée à l’opposé de la lumière.
Sur fond rose permanent: du cramoisi d’alizarine en mélange avec du bleu outremer
Sur fond vert de mai: du vert de mai en mélange avec du sépia ou de la terre d’ombre brûlée
Idem sur le fond vert de mai
Etape 4 : Le rehaut de lumière qui donne vie à la goutte d’eau.
Utiliser un cutter ou une lame de rasoir si vous le désirez. Pour ma part, je préfère tirer un blanc à l’aide d’un pinceau fin en poil synthétique. Je mouille à l’eau claire en frottant légèrement la zone de la goutte que je souhaite éclaircir puis je tamponne aussitôt à l’aide d’un sopalin. On peut répéter l’opération jusqu’à satisfaction. Le résultat est plus doux.
Pour terminer, voici deux exemples d’applications.
Si vous avez envie de partager avec moi vos réalisations, n’hésitez pas à me faire parvenir une photo grâce à la page contact du site.
A vos pinceaux —>>